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2023 episodes (56)

Le dyptique Afghan : Les gars du fond de l'église

Le dyptique Afghan : Les gars du fond de l'église

Plusieurs centaines de réfugié.e.s afghan.e.s resteront un an dans l’église du Béguinage, un an dans l’ombre et l’humidité. Au début, les médias sont là, mais petit à petit les voilà seuls. Le groupe se désintègre. Les derniers à y croire sont tapis là, au fond de l’église… / Réalisation: Alain de Halleux / Série : Le dyptique Afghan / Production: L’Indien Production / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Le dyptique Afghan : L'interview

Le dyptique Afghan : L'interview

Kamran nous raconte ici sa vie en Afghanistan, pourquoi il a dû partir, son voyage où il a failli mourir plusieurs fois et le pire… Son arrivée en Belgique. / Réalisation: Alain de Halleux / Série : Le dyptique Afghan / Production: L’Indien Production / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Carte postale du Sarek

Carte postale du Sarek

Petite carte postale d’une expédition en Laponie. Une semaine en ski de randonnée nordique dans le silence des montagnes du Sarek, en Laponie suédoise. Et dans le silence… Un son, mystérieux.     Ce n’est pas la première fois que je traverse un bout de ce haut plateau montagneux qu’est le Sarek, un des derniers endroits sauvages d’Europe. Cette fois, j’y vais avec mes micros, pour écouter le paysage. La semaine est exceptionnelle : aucun souffle de vent. Et donc (quasi) aucun son. Quoique, dans le lointain, on entend comme une ligne de basse. Un son ténu, très lointain, très grave. Aujourd’hui encore, je me demande de quoi il s’agissait.   Cette carte postale est un apéritif avant le documentaire Sarek Jietna. Écoutez-le ici. / Réalisation: Anne Versailles / Production: TSIMzoom asbl / Avec le soutien de ACSR -

La Sardine et le Loup de mer

La Sardine et le Loup de mer

Naguère, au verso des cartes de navigation, on trouvait le récit d’une aventure maritime exemplaire pour parfaire l’éducation des jeunes marins. En 2014, j’enfile un ciré jaune et embarque à bord du voilier d’un vieux loup de mer pour traverser la Manche. S’engage une conversation autour d’un savoir-faire, d’une pratique: il paraît que la meilleure façon d’apprendre la navigation, c’est de prendre la mer. / Réalisation: Nicolas François / Mixage: Aurélien Lebourg / Montage: Aurélia Balboni / Prise de son: Bertrand Romefort / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Le Jala'a de Sumegne

Le Jala'a de Sumegne

Sumegne, aussi profond que malicieux, se positionne dans le monde de l’art contemporain avec un regard fondamentalement nègre et revigorant. C’est avec une simplicité virtuose qu’il décortique pour nous des thèmes magistraux tels que le rapport entre art et spiritualité, l’école libre de la tradition et une définition de l’art. Au gré de ses récits, d’oeuvre en oeuvre, il partage sa vision du monde avec l’ancrage de celui qui observe son environnement au quotidien et avec l’humour de celui qui, s’amuse à voir l’humain gesticuler. / Réalisation: Didier Tcheuileu Pounsi / Avec le soutien de )))RESSAC((( Post-production -

Le Secret de Bonne-Ma

Le Secret de Bonne-Ma

Je suis Clémentine, fille de Christine, petite-fille de Marie-Louise. Quand j’ai eu 10 ans, ma Bonne-Maman, ma grand-mère maternelle, a révélé un grand secret. Puis on n’en a plus jamais parlé. Des années plus tard, j’ai décidé d’aller questionner les vivantes, pour comprendre. Comprendre d’où je venais, et comprendre l’impact de ce secret sur les générations en dessous. J’ai donc questionné les deux sœurs de ma Bonne-Maman, puis ma tante et ma mère, et enfin ma sœur. / Réalisation: Clémentine Lénelle

Les mangeurs de hérissons

Les mangeurs de hérissons

Ils  chassent au lance pierre et détestent l’usine, ils chinent aux vieux fers et mangent le niglo (hérisson)… Marie, Canard, Lolita, Christophe et Titi sont des voyageurs. Les mangeurs de hérissons, premier documentaire sonore de Cabiria Chomel, dresse le portrait d’une famille se définissant comme « baraki ». Au travers de leurs récits, du son des moteurs et de la ferraille, émerge une ligne mémorielle d’une communauté marginalisée. / Réalisation: Cabiria Chomel / Mixage: Christophe Rault / Montage: Cabiria Chomel Christophe Rault / Prise de son: Cabiria Chomel / Production: BNA-BBOT / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Bella ciao

Bella ciao

Après avoir entendu un ami jouer Bella Ciao, dans une maison bruxelloise, et avoir éprouvé, comme à chaque fois, une émotion indescriptible, Christine van Acker a décidé de tenter de remonter jusqu’à sa source. Cela commence, en Belgique, puis continue en Italie, au gré des rencontres, parfois imprévues, où elle découvrira l’étendue internationale de ce chant de refus et d’espoir qui fut d’abord une berceuse (comme nombre de chansons de lutte). Sergio Diotti, un ami conteur, l’a guidé et a traduit leurs entretiens, en Italie. Notamment, avec des anciennes mondines, ouvrières dans les rizières. Quelqu’un, là-bas, nous a dit : « Il y a du sang et des morts derrière ces paroles ». Depuis, cette chanson n’a cessé de surgir à nouveau dès qu’une colère commençait à gronder face à une injustice. De l’importance de rester attentifs à la notion de résistance à l’heure actuelle face à des oppressions dont le discernement s’avère de plus en plus difficile. / Réalisation: Christine van Acker / Production: Les grands lunaires / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - RTBF -

Le prix de l'exil

Le prix de l'exil

Rabia vient du Maroc, de Oujda, une ville à l’économie laminée et où les regards ne se tournent plus que vers « El Kharij », l’extérieur, comme disent certains pour désigner l’Europe. Rêvant de changer sa destinée et celle de sa famille, Rabia a décidé de rejoindre cette Belgique inconnue, fantasmée et riche en promesses de lendemains meilleurs. Elle ne connaît pas encore le prix de l’exil. « Nous sommes tous appelés à partir de chez nous, nous entendons tous l’appel du large (…), le besoin de quitter la terre natale, parce que souvent elle n’est pas assez riche, assez aimante, assez généreuse pour nous garder auprès d’elle. » Tahar Ben Jelloun / Réalisation: Yasmina Hamlawi / Montage: Jeanne Debarsy / Mixage: Jeanne Debarsy / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Promotion des lettres - RTBF - Sacd - SCAM -

Comme un bruit de machine à coudre

Comme un bruit de machine à coudre

« Le cinéma commence avec le bruit d’une machine à coudre », dit Jean-Pierre en souriant. « À l’époque, Louis Lumière était malade et alité et il s’est mis à penser au système à griffes de la machine à coudre de sa mère. Puis, pendant la nuit, il dessina les plans de son appareil. » Jean-Pierre Verscheure restitue, chez lui, à l’aide de moyens techniques rares, les sons originels des films. Passionné par l’évolution des techniques, ce technicien-archéologue ramène à la vie des images et des sons qui appartiennent à l’histoire du cinéma. Des sons oubliés, perdus, inconnus. Des sons comme on en fait plus. Comme un bruit de machine à coudre raconte des histoires de sons et des sons qui font Histoire, attirant avec gaieté notre oreille pour nous faire redécouvrir des œuvres et, partant, un certain rapport d’écoute au monde. / Réalisation: Sophie Bruneau / Production: alter ego films / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - RTBF - "Du côté des ondes" (SACD, SCAM, Promotion des lettres belges) -

Belong Anywhere

Belong Anywhere

En 1913, l’entreprise belge Solvay installa à Rosignano (IT, Toscane) une usine de bicarbonate de soude. Elle occupa et aménagea le paysage, et elle construisit une nouvelle ville pour ses ouvriers. Pendant plus de 100 ans, les activités de la production de cette matière ont affecté et transformé les corps et les esprits des habitant·es en profondeur. Puis, l’usine commença à réduire sa production et ses besoins en main d’œuvre. Au fur et à mesure des années, beaucoup d’ouvriers quittèrent la ville. Aujourd’hui, les maisons des ouvriers du Villaggio Solvay, sont revendues ou mises en location sur Airbnb pour les touristes pendant l’été. Ailleurs, à partir de 1946, des Italien·nes arrivèrent par milliers en Belgique dans le cadre des accords « bras contre charbon » pour travailler dans les mines de charbon de la région liégeoise. Iels vécurent pour la plupart dans des logements de fortunes, des baraquements, et au milieu des fumées noires des entreprises sidérurgiques. Gaby Mazzantini, est née en Toscane et elle est venue habituer à Seraing avec son mari, arrivé en Belgique avec sa famille dans le cadre des « accords ». C’est elle qui nous raconte et entremêle ces deux histoires. / Réalisation: Chloé Malcotti / Montage: Hélène Clerc-Denizot Chloé Malcotti / Prise de son: Hélène Clerc-Denizot / Production: Hypernuit RTBF La Première / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Fonds Gulliver -

Un printemps oublié

Un printemps oublié

Vingt ans après le mouvement étudiant de 1989, il ne reste presque plus aucune trace de ces événements dans la société chinoise d’aujourd’hui. Le pouvoir a réussi à instaurer un tabou complet autour de ces cinquante jours qui ont bien failli le faire vaciller. Au fil des années qui passent, ce tabou a fait basculé ce printemps 1989 dans l’oubli ; les jeunes d’aujourd’hui ne savent rien ou quasi rien de tout cela. Autre génération, autre époque, ils ne sont d’ailleurs que très peu préoccupés par les revendications pour une démocratisation du régime telles qu’exigées par les étudiants de 1989. « Un printemps oublié » propose d’une part de revenir sur le mouvement en lui-même, en recueillant la parole des témoins de l’époque et d’autre part d’interroger la transmission (ou plutôt la non-transmission) de cette mémoire, en allant à la rencontre de la jeunesse chinoise d’aujourd’hui. / Réalisation: Olivier Meys / Mise en onde: Irvic D’Olivier / Production: RTBF La Première ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Nous sommes trop jeunes, nous ne pouvons plus attendre

Nous sommes trop jeunes, nous ne pouvons plus attendre

« C’est difficile de faire son propre portrait… Par rapport au sujet évoqué, je suis d’abord quelqu’un qui a perdu son enfant. Et évidemment pas que ça, mais c’est quelque chose qui laisse une trace irrémédiable. Je suis aussi une mère qui a un autre enfant. Je suis sagefemme. Et puis je suis une femme d’un âge mur. Je ne sais pas ce que je peux te dire d’autre ?» Loubna a 20 ans quand elle disparait au Kazakhstan emportée par la rivière. Ses parents racontent son absence, leur cheminement dans le deuil. Un récit intime à plusieurs voix qui témoigne de l’amour de vivre. / Réalisation: Clara Alloing / Production: Film! asbl RTS RTBF La Première / Avec le soutien de Fonds Gulliver -

VOIX OFF

VOIX OFF

Je rencontre des amis: « Vous avez aussi une petite voix dans la tête? ». Tiens! Ils n’y avaient pas fait attention. « Elle vous raconte quoi? Elle parle comment? ». En fait, il s’agit avant tout de parler de méditation de façon indirecte. C’est aussi la découverte de différents univers intérieurs. / Réalisation: Alain de Halleux / Production: L’Indien Production / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Vies de Château

Vies de Château

Les sons que voici ont été imaginés comme une extension au colloque « portrait de Pays, textes, images, sons » organisé par Sophie Lécole Solnychkine, David Martens et Jean-Pierre Montier. Il s’est tenu au château de Cerisy du 3 au 10 juillet 2019. J’y ai baladé mes micros à l’affût de ce qui pourrait faire portrait : ambiances du dedans, ambiance du dehors, bruits quotidiens, bruits insolites, voix qui passent, voix qui s’invitent en somme de ces sons qui font la vie de château. / Réalisation: Joachim Glaude / Avec le soutien de Ku Leuven -

Sur le fil

Sur le fil

Ils sont des corps épuisés, des âmes désincarnées. Ils ne voient rien venir, ils tombent. Une plongée vertigineuse. Une apnée sous les abysses d’un quotidien qui semblait pourtant sourire à la réussite professionnelle. Ils sont frappés par cette nouvelle pathologie de civilisation nommée BURN OUT. Au travers d’un récit croisé, Joëlle, Karim, Mélodie et Pascal nous racontent comment ils ont affrontés cette perte d’énergie vitale, cette perte de sens. Ont-ils pu poser leurs limites ? A tâtons, ils commencent alors l’apprentissage de la survie, la recherche d’un nouveau souffle. Ils tissent le fil de leur renaissance. Un fil suspendu entre deux murs, sur lequel ils vont devoir trouver leur fragile équilibre./ Production: IAD

Corps habités

Corps habités

« Corps habités » rassemble les paroles, les mondes, de trois personnes aux vécus singuliers. Ce documentaire pose alors une question : quelle relation a-t-on à son corps en changement ? Marie est nostalgique de ses années passées à danser. Son corps, qui l’a progressivement lâchée, l’a isolée. Mimi accompagne paisiblement les évolutions du sien, qui reste magnifique aux yeux de Marc, son amour de toujours. Christelle, quant à elle, aide-ménagère, assiste à la perte de contrôle progressive de ce corps qui est aussi son outil de travail. Ce documentaire fait le récit de ces corps vieillissants en donnant la parole à celles qui les habitent. / Réalisation: Emilie Eickhoff Louis Van Ginneken / Montage: Yvan Hanon / Production: Farrago / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (3/3)

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (3/3)

Delphine et Jeanne rencontrent la famille belge de Félix. Elles se rendent en Gaume et en Ardenne, où elles mettent la main sur des archives officielles concernant la famille Marcel-Bwanakucha. Elles accèdent au dossier médical d’Astrida et visitent l’hôpital psychiatrique où elle est décédée après vingt ans d’internement. Au fil des découvertes se dessine un récit de vie tumultueux et tragique ancré dans une société post-coloniale. / Réalisation: Jeanne Debarsy Delphine Wil / Mixage: Christophe Rault / Montage: Jeanne Debarsy Delphine Wil / Prise de son: Jeanne Debarsy Delphine Wil / Série : Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - AD LIB - Support d'artistes - Babelfish asbl - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (2/3)

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (2/3)

Delphine amène sa maman à renouer avec deux cousines au Congo. L’une d’entre elle gardait Amélie lorsqu’elle était enfant. Les souvenirs et témoignages de ces deux cousines apportent un nouvel éclairage sur les rôles et les implications de la famille congolaise. Peu à peu émerge le personnage d’Astrida Bwanakucha, la grand-mère de Delphine, jusqu’à présent mise à l’écart du récit familial. Delphine et Jeanne rentrent en Belgique avec l’intention de creuser l’histoire méconnue de cette femme. / Réalisation: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Mixage: Christophe Rault / Montage: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Prise de son: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Série : Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - AD LIB - Support d'artistes - Babelfish asbl - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (1/3)

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (1/3)

Delphine s’engage sur les traces de son grand-père, Félix Marcel, missionnaire belge parti au Congo en 1934. Elle a convaincu sa mère Amélie de l’accompagner au Congo, son pays natal où elle n’est pas retournée depuis l’âge de sept ans. Amélie y rencontre son cousin, qui a une autre vision du passé. Delphine reproche à sa mère cette rupture avec ses origines et sa famille congolaise. / Réalisation: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Mixage: Christophe Rault / Montage: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Prise de son: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Série : Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas / Avec le soutien de ACSR - AD LIB - Support d'artistes - Babelfish asbl - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Des chemins de traverse

Des chemins de traverse

Il existe en Wallonie comme dans beaucoup d’autres endroits, des personnes à qui l’on a transmis des prières secrètes pour soigner, soulager la douleur et les maux du quotidien. Une pratique ancestrale et vivace, qui fonctionne sans que l’on ne sache vraiment ni comment ni pourquoi. Ici on se le raconte, du presque rien qui compte beaucoup. / Réalisation: Cabiria Chomel / Montage: Cabiria Chomel / Mise en onde: Jeanne Debarsy / Mixage: Jeanne Debarsy / Production: Brouillon auto / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Trait pour trait

Trait pour trait

Ni totalement fiction, ni exclusivement documentaire, ce portrait explore une zone de circulation où modèle et portraitiste se rencontrent. Comme un jeu de cligne-musette où les rôles de celui qui compte et de celui qui se cache seraient rendus poreux. Enregistrées lors de cinq tombées de nuit consécutives dans l’intimité du salon, les paroles de Nadia invitent l’auditeur à une partie de colin-maillard ; yeux bandés et bras tendus, libre de deviner les contours d’un visage qui prend inlassablement la tangente. / Réalisation: Joachim Glaude / Mise en onde: Joachim Glaude

Au boulot !

Au boulot !

La mémoire, c’est un joli mot très usité, mais ça se travaille ! Et puisqu’on parle de travail… Olivier Meys et Arnould Chapel font de la réanimation et secouent les vieux (et si tenaces) démons du Dieu-Travail à travers cinquante ans d’archives radiophoniques. / Réalisation: Olivier Meys

Résolution

Résolution

Un disque souple 45 tours uni-face, pour Monique. Comme une bouteille (vide ?) jetée à la mer, lancé sur une platine auto-recording, échoué au marché aux puces il y a 40 ans.

Los Santos

Los Santos

« Je vous invite à survoler mers et océans, traverser de vastes plaines, et arriver dans les Andes boliviennes… Là où ciel et terre s’effleurent et se confondent. Là-haut vivent les Kallawayas, un peuple, dont les traditions se sont transmises depuis des millénaires, se faufilant habilement à travers le treillis du monde moderne. Lors de Todos Los Santos, la fête des morts, les âmes des vivants et celles des défunts se rejoignent à l’unisson révélant l’harmonie d’une culture singulière. » / Réalisation: Jeanne Debarsy / Production: Brouillon auto Brouillon auto / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Violeta et Nora : Nora

Violeta et Nora : Nora

Violeta et Nora viennent de Colombie et du Maroc. Leurs parcours de vie les ont amenées à habiter Bruxelles où elles font des travaux domestiques chez des particuliers ou dans des hôtels. Sans titre de séjour légal, elles sont davantage exposées à l’exploitation dans les secteurs du travail de soin. Dans ces deux récits à la première personne, paysages sonores, création musicale originale et poésie des langues sont autant d’entrées pour faire entendre leur réalité quotidienne. Violeta et Nora développent des stratégies de résistance individuelles et collectives pour prendre soin de leur santé mentale et physique. Du souffle au cri, c’est toute la puissance de ces femmes et de leur corps qui surgit. / Réalisation: Anaïs Carton Chloé Despax / Mixage: Christophe Rault / Composition musicale: Pak Yan Lau / Série : Violeta et Nora / Production: CBAI / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Violeta et Nora : Violeta

Violeta et Nora : Violeta

Violeta et Nora viennent de Colombie et du Maroc. Leurs parcours de vie les ont amenées à habiter Bruxelles où elles font des travaux domestiques chez des particuliers ou dans des hôtels. Sans titre de séjour légal, elles sont davantage exposées à l’exploitation dans les secteurs du travail de soin. Dans ces deux récits à la première personne, paysages sonores, création musicale originale et poésie des langues sont autant d’entrées pour faire entendre leur réalité quotidienne. Violeta et Nora développent des stratégies de résistance individuelles et collectives pour prendre soin de leur santé mentale et physique. Du souffle au cri, c’est toute la puissance de ces femmes et de leur corps qui surgit. / Réalisation: Anaïs Carton Chloé Despax / Mixage: Christophe Rault / Composition musicale: Pak Yan Lau / Série : Violeta et Nora / Production: CBAI / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Canal Strip

Canal Strip

Le Coco Beach est un café bruxellois. La bière est à 2 euros. Les serveuses sont seins nus. Le patron n’est intéressé que par le football. On y parle français, flamand et bruxellois. L’endroit est petit et modeste, les tables sont en bois, les chaises aussi. Dans un coin de la salle, une petite scène avec, en son centre, une barre verticale. Ici, c’est ouvert du lundi au vendredi de midi à minuit. Mais c’est le vendredi qu’il y a le plus d’ambiance. Olivier ouvre son bar à midi. Souvent, une heure après l’ouverture, un vendeur de “caricoles” ambulant propose ses petits escargots servis avec du bouillon de légumes.   « Canal Strip » propose à l’auditeurice de découvrir le monde interlope, glauque et joyeux d’un des derniers bar à strip-tease bruxellois. Un endroit où les filles dansent de midi à minuit au milieu des ouvriers et des hommes d’affaires. Un endroit où l’on parle politique et affaires sociales en buvant une bière et en glissant un petit billet dans la culotte de la danseuse. A travers des interviews de filles qui y travaillent ou qui y ont travaillé, de clients ou de petits amis, on découvre des lignes de vie, singulières, qui cheminent en parallèle et parfois se rencontrent pour nous donner de vrais instants de réflexion sur la condition d’être au monde. / Réalisation: Sarah Moon Howe / Production: RTBF La Première / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - RTBF -

Les Radieuses

Les Radieuses

Elles sont belges, d’origine marocaine et nées en Algérie. Elles vivent à Bruxelles depuis plus de quarante ans et, pour la première fois, elles retournent sur les lieux de leur enfance. Fatima, Malika, Mokhtaria et Louisa nous entraînent dans leurs quartiers à Oran, « ville radieuse ». Par delà leurs retrouvailles se dessine, en filigrane, une Histoire algéro-marocaine. Ensemble, elles lèvent le voile sur un tabou qui n’en est plus et partent en quête de leurs souvenirs. / Réalisation: Sarah Segura Thibault Coeckelberghs / Montage: Guillaume Abgrall / Production: Comme un Lundi GSARA asbl / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - La Loterie nationale -

Magma Matters

Magma Matters

TW : Ce documentaire évoque des violences sexistes et sexuelles   Nous souhaitons par ce documentaire sincère et direct, en forme de recherche en action, repositionner la question de la maladie au cœur d’une perspective globale – dans son rapport au vivant. Loin d’apporter une réponse toute faite à ce que serait un bon traitement de la maladie, le récit fait émerger des questionnements. Ceux-ci resteront ouverts en touchant plus largement des problématiques sensibles, sociétales et politiques qui nous concernent toustes. A travers des rencontres, des personnes parlent de ce qui se tissent dans leurs intimités sans tabou ni déterminisme – entre ami.e.s ou dans des cabinets de thérapeutes, à l’écoute de chercheureuses et spécialistes. / Réalisation: Clarice Calvo-Pinsolle Léa Roger / Mixage: Jeanne Debarsy / Prise de son: Armance Durix Léa Roger Clarice Calvo-Pinsolle / Sound design: Clarice Calvo-Pinsolle Léa Roger / Composition musicale: Clarice Calvo-Pinsolle Léa Roger / Production: Echo-souffleur Asbl / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Phonurgia Nova (Résidence 2022) - Studio Euphonia -

les cailloux meurent aussi

les cailloux meurent aussi

Un jour, une chimiste se rend compte qu’elle entend certains atomes parler. Elle se lie d’amitié avec deux d’entre eux. Ensemble, ils partent se promener dans une usine désaffectée de transformation du charbon, en banlieue de Charleroi. Mais le périple leur échappe légèrement… Souvenirs d’extraction, errances électroniques, amertume d’une matière considérée pour ce qu’elle peut faire, jamais pour ce qu’elle est. Moiteur rassurante, tiède et cosmique.   Dans la galerie de la mine, la chimiste trouve un livre, qu’elle ramène dans le monde physique. Ce livre est à l’objet sonore ce qu’un corps est à un esprit. L’un ne peut exister sans l’autre. Y sont abordées les questions de transition numérique et d’extraction minière. La colère, la tristesse, la joie fusionnent, le temps ne fera pas demi-tour.     Vous pouvez trouver ce livre à Bruxelles (La Vieille Chéchette, Librairie Par chemins et Météores) ou sur Etsy. / Réalisation: Mathilde Schoenauer Sebag / Montage: Mathilde Schoenauer Sebag / Prise de son: Jeanne Debarsy Aurélien Lebourg Emmanuel Botteriaux / Production: Transcultures Brouillon auto Brouillon auto Brouillon auto Brouillon auto Brouillon auto Brouillon auto / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

La pêche

La pêche

Pièce réalisée collectivement par Choé et Nora dans le cadre de la formation La Coquille 2014-2015.

Autopoïèse

Autopoïèse

Derrière le rideau blanc d’une salle d’opération, se dresse un décor abstrait, celui d’un voyage qui prendrait sa source au coeur même d’une blessure. C’est ainsi que dans un état semi conscient, je reçois la visite du centaure Chiron. Il m’indique un passage, un tout petit espace, une synapse, d’où provient un chant bien étrange… Partant d’un événement vécu et des rencontres du réel, Autopoïèse propose des chutes et des variations, une descente vers la fiction, la poésie et la mythologie. / Réalisation: Anne Lepère / Mixage: Jeanne Debarsy / Mise en onde: Jeanne Debarsy / Production: Brouillon auto / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Les transmissions : Bompa (3/3)

Les transmissions : Bompa (3/3)

Anne, Antoine, Nathalie, sa fille Corinne et sa petite-fille Cindy nous racontent leurs souvenirs de famille, ou comment la Grande Histoire se traduit au quotidien, à travers les générations. ‘Bompa’ signifie ‘bon papa’ ou ‘grand-père’ en patois bruxellois. C’est ainsi que Charles, ancien ouvrier communiste, résistant et déporté, est affectueusement surnommé par toute sa famille. ‘Bompa’, c’est à la fois l’histoire du combat d’un homme et de sa résilience. C’est également l’histoire d’une famille tout au long du 20e siècle, confrontée à la guerre et à la transformation du monde ouvrier bruxellois. / Réalisation: Florence Rasmont Guillaume Abgrall / Mixage: Bastien Hidalgo Ruiz / Série : Les transmissions / Production: CegeSoma – Archives GSARA asbl / Avec le soutien de ACSR -

Les transmissions : Le Secret (2/3)

Les transmissions : Le Secret (2/3)

Anne, Antoine, Nathalie, sa fille Corinne et sa petite-fille Cindy nous racontent leurs souvenirs de famille, ou comment la Grande Histoire se traduit au quotidien, à travers les générations. Le secret. En 1968, Antoine apprend par son père que ce dernier a combattu auprès des Allemands durant la guerre. Antoine tient le secret toute sa vie, jusqu’à ce qu’il se décide à enquêter et sortir du silence. Dans cet épisode, Antoine nous fait le récit de ses recherches et de ses interrogations sur la grande et la petite histoire. Une plongée introspective à la poursuite de faits qui ont marqué sa famille et sa mémoire à jamais.   / Réalisation: Florence Rasmont Guillaume Abgrall / Mixage: Bastien Hidalgo Ruiz / Série : Les transmissions / Production: GSARA asbl CegeSoma – Archives / Avec le soutien de ACSR -

Les transmissions : De mère en fille (1/3)

Les transmissions : De mère en fille (1/3)

Anne, Antoine, Nathalie, sa fille Corinne et sa petite-fille Cindy nous racontent leurs souvenirs de famille, ou comment la Grande Histoire se traduit au quotidien, à travers les générations. De mère en fille. C’est l’histoire d’une mère qui ne s’est jamais remise de sa déportation. C’est également l’histoire d’une fille, née dans l’après-guerre, tiraillée entre l’admiration pour sa mère résistante et les douleurs du quotidien familial. C’est aussi l’histoire d’un conflit entre deux générations de femmes militantes, chacune emportée par les grands combats de leur époque. / Réalisation: Guillaume Abgrall Florence Rasmont / Mixage: Bastien Hidalgo Ruiz / Prise de son: Guillaume Abgrall / Série : Les transmissions / Production: GSARA asbl CegeSoma – Archives / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service public de programmation de la politique scientifique fédérale belge (BELSPO) -

L'année du singe

L'année du singe

Au bord de la rivière Daning, un village, une famille, la famille Guo. Aujourd’hui la rivière est devenu lac, un immense lac de plus de 600 km de long, modifiant complètement le paysage et la vie des habitant·es. / Réalisation: Olivier Meys / Mise en onde: Irvic D’Olivier / Production: ACSR

Le travail à tous les étages

Le travail à tous les étages

En Septembre 2010, Noémie Carcaud et Fabienne Laumonier prennent résidence au sein de l’entreprise de désamiantage SBMI, près de Mons. Pendant leur séjour, elles établissent un questionnaire sur le travail auquel elles soumettent les différents salariés de l’entreprise. Ouvriers, patrons, secrétaires, comptables, commerciaux, chefs de chantier, répondent, en leur nom, aux mêmes questions. « Le travail à tous les étages » est une polyphonie de réponses, un audit sonore autour du travail ! / Réalisation: Fabienne Laumonier / Montage: Fabienne Laumonier Sylvain Malbrant / Mixage: Sylvain Malbrant / Production: ACSR

La petite musique de la baraque

La petite musique de la baraque

Aller-retour du nord de la France jusqu’en Belgique, à la rencontre des « baraqueux » et de leurs client.e.s. De baraques en fritkot, de bus en roulottes, Juliette et Maria récoltent les témoignages, les bruits de fritures, les discussions anodines. Elles troquent contre frites, harengs et bières les souvenirs des habitué.e.s et des ami.e.s belges restituant leur attachement à ces restaurants populaires en voie de disparition. Ce documentaire est né du désir qu’elles ne disparaissent pas du patrimoine mémoriel, une façon de dire non à la friterie, mais “oui à la frituur”, et définitivement non à “ la dictaterie du sous poeteriat” comme l’affirmait Jean-Pierre Verheggen… / Réalisation: Juliette Boutillier Maria Grazia Noce / Mixage: Brice Cannavo / Montage: Brice Cannavo / Prise de son: Anne-Sophie Papillon / Production: Le Crayon libre / Avec le soutien de Brouillon d’un rêve - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Plaisir de lire

Plaisir de lire

Les librairies d’occasion sont des lieux que j’affectionne. Elles me rappellent la maison de mon enfance, remplie d’étagères et de piles de livres. J’ai eu envie de partir à la rencontre de libraires et de lecteurs pour partager avec eux, simplement, mon amour pour le livre et la lecture. À la mémoire de Baptiste Kada. / Réalisation: Fabrice Kada / Prise de son: Roxane Brunet Bastien Hidalgo Ruiz Fabrice Kada / Montage: Roxane Brunet Fabrice Kada / Mixage: Jeanne Debarsy / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Zoé de 1 à 7

Zoé de 1 à 7

« Zoé de 1 à 7 », c’est le portrait d’une jeune femme que rien n’arrête. On la suit dans un de ses dimanches après-midis bien remplis. Et parce qu’elle sait que l’avenir sera différent, il n’est pas permis de perdre une miette du temps présent. Zoé est une sirène à l’appétit de vie débordant et communicatif ! De quoi garder la tête hors de l’eau en ces temps rébarbatifs.   Ce portrait est diffusé dans le cadre de l’émission STORIES ON AIR, produite par l’association ART2WORK en partenariat avec l’ACSR et Radio Panik Écoutez la première émission sur Radio Panik ici ! / Réalisation: Hanna El Fakir / Mixage: Roxane Brunet / Production: ART2WORK Brouillon auto / Avec le soutien de ACSR - Radio Panik -

Sexualité sous surveillance : S’aimer tel jour à telle heure (3/3)

Sexualité sous surveillance : S’aimer tel jour à telle heure (3/3)

Il existe trois types de visite. Les visites au carreau, les visites à table et les visites hors surveillance (VHS). Pour les couples, les VHS sont l’occasion de se retrouver juste à deux, même si le chemin administratif peut être long et les conditions difficiles. / Réalisation: Céline Thérer Paul-Louis Godier Elise Leloup Sarah Duchêne Lisa Guilmot / Série : Sexualité sous surveillance / Production: IHECS

Sexualité sous surveillance : Prisonnière de son corps (1/3)

Sexualité sous surveillance : Prisonnière de son corps (1/3)

Que faire quand son propre corps file entre ses doigts ? Prendre sur soi, oublier, se résigner, accepter de ne plus être maître de son corps. Quel est l’impact de la surveillance sur l’intimité de ces femmes en prison ? / Réalisation: Céline Thérer Elise Leloup Paul-Louis Godier Lisa Guilmot Sarah Duchêne / Série : Sexualité sous surveillance / Production: IHECS

Sexualité sous surveillance : Prologue (0/3)

Sexualité sous surveillance : Prologue (0/3)

Peu d’études concernent les femmes incarcérées et lorsqu’il y en a, elles sont généralement concentrées sur la maternité. La femme en prison est réduite à son rôle de mère. Pourtant être une femme, c’est également avoir des désirs. Alors, comment les femmes en prison vivent-elles leur sexualité dans un lieu où la surveillance fait loi? / Réalisation: Elise Leloup Sarah Duchêne Paul-Louis Godier Lisa Guilmot Céline Thérer / Série : Sexualité sous surveillance / Production: IHECS

L'histoire est faite de petites histoires ou Les dernières lettres de Stalingrad

L'histoire est faite de petites histoires ou Les dernières lettres de Stalingrad

L’Histoire ne se transmet pas que dans les manuels scolaires mais aussi à travers l’émotion de voix berlinoises découvrant une correspondance de soldats hitlériens sacrifiés. Stalingrad, janvier 1943, les dernières lettres de soldats allemands s’envolent vers l’Allemagne. Saisies, analysées, cachées, jugées insupportables, elles furent retrouvées à la fin des années 50 et publiées. Elles témoignent de sentiments universels éprouvés par des hommes sacrifiés, face à la faim, au froid et à la guerre. Entre réalité et fiction, témoignages et documents, quelles preuves historiques privilégier ? Avec cette création, Maria-Grazia Noce & Juliette Boutilliers optent pour un récit impressionniste construit à partir de lettres triviales – et peut être fausses – extraites des « dernières lettres de Stalingrad » ( Buchet Chastel). Au-delà d’une vérité ou de la nécessité d’un mensonge, le plus important n’est il pas que “l’Histoire est faite de petites histoires” comme l’affirme l’historienne des traces, protagoniste centrale de ce docu-fiction? Cette pièce dénonce l’absurdité de la guerre par ceux qui l’ont vécu, les 39 auteurs du livre et par ceux qui en ont hérité et qui lisent aujourd’hui ces lettres. / Réalisation: Maria Grazia Noce Juliette Boutillier / Mixage: Anne-Sophie Papillon / Production: Le Crayon libre / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Résolution

Résolution

Un disque souple 45 tours uni-face, pour Monique. Comme une bouteille (vide ?) jetée à la mer, lancé sur une platine auto-recording, échoué au marché aux puces il y a 40 ans.

ça et là

ça et là

Arpenter la ville à l’écoute de paroles errantes : monologues égarés en bordure, maelström envoûtant des foules, bribes de conversations, chants secrets ou voix synthétiques, toutes ces traces vocales appartiennent au paysage sonore de la ville. Dans la ville, le son est fait de murmures, de rumeurs, de voix lointaines ou intimes, de mélodies ou de fracas. Il nous touche ou nous agresse. Partir du principe du field recording et enregistrer en binaural des sons bruts de la ville et ses habitant.es. Ici les paroles errantes ce sont des mots d’amour, des mots irritants, des mots criés, des mots susurrés… Ils deviennent le roman sonore de la ville écrit par ces passant.e.s. Une création réalisée à l’occasion d’un atelier à « Bruxelles nous appartient », proposé par Monica Fantini porteuse du projet « écouter le monde », et Christophe Rault. Les participant.e.s ont arpenté leur ville, capté des sons, monté, coupé, mixé. Ils ont raconté une autre histoire de Bruxelles. De la prise de son au montage. L’atelier démarre par une réflexion sur l’errance, et sur ces voix qui habitent l’espace public, bribes de conversation, revendications, chants, monologues, voix synthétiques d’annonce dans les gares. Avec une certitude : ce maelstrom sonore pourrait livrer des informations sur la ville, sur ses habitants et sur l’errance qui existe dans toute métropole. / Réalisation: Petro (Laure) Gatelier / Mixage: Flavien Gillié / Montage: Petro (Laure) Gatelier / Prise de son: Petro (Laure) Gatelier / Production: BNA-BBOT

Vagues de chaleur

Vagues de chaleur

Imaginez qu’une créature vous parle depuis ce futur. Que pense-t-elle de nous ? Phalena, créature du futur, membre d’une société souterraine, découvre un documentaire sonore daté de 2020. Elle s’étonne d’entendre des femmes parler de ménopause, de grossesses, d’amour, d’écoféminisme, de dérèglement climatique… Inspirée par ces femmes, elle décide d’enregistrer à son tour un message destiné à la surface. “Si vous existez, vous m’entendrez par la fente, le geyser”. / Réalisation: Charo Calvo / Prise de son: Aurélien Lebourg Charo Calvo / Production: Halolalune Production RTS Semi Silent Brouillon auto Brouillon auto / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Fonds Gulliver - Sacd -

Ce que j'aurais aimé que l'on me dise

Ce que j'aurais aimé que l'on me dise

Histoires croisées à plusieurs voix. Des personnes hétéroclites témoignent de leur rapport aux identités de genres, aux normes et aux coming outs vécus. Qu’est-ce qu’iels auraient aimé/aimeraient entendre et dire ? « Ce que j’aurais aimé que l’on me dise » est un documentaire radiophonique, initié par Vinciane Zech, « la démise en boîte »*, donnant la parole aux concerné·es à propos des transidentités.   * Un projet qui permet la réalisations de films et de créations sonores, documentaires, associatifs ou collectifs visant à donner la parole aux concerné‧es et à faire des films avec les gens – et non sur eux. / Réalisation: Vinciane Zech / Mixage: Irvic D’Olivier / Montage: Irvic D’Olivier / Prise de son: Hélène Lamy Au Rousseau Vinciane Zech / Production: Halolalune Production / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (3/3)

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (3/3)

Delphine et Jeanne rencontrent la famille belge de Félix. Elles se rendent en Gaume et en Ardenne, où elles mettent la main sur des archives officielles concernant la famille Marcel-Bwanakucha. Elles accèdent au dossier médical d’Astrida et visitent l’hôpital psychiatrique où elle est décédée après vingt ans d’internement. Au fil des découvertes se dessine un récit de vie tumultueux et tragique ancré dans une société post-coloniale. / Réalisation: Jeanne Debarsy Delphine Wil / Mixage: Christophe Rault / Montage: Jeanne Debarsy Delphine Wil / Prise de son: Jeanne Debarsy Delphine Wil / Série : Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - AD LIB - Support d'artistes - Babelfish asbl - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (2/3)

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (2/3)

Delphine amène sa maman à renouer avec deux cousines au Congo. L’une d’entre elle gardait Amélie lorsqu’elle était enfant. Les souvenirs et témoignages de ces deux cousines apportent un nouvel éclairage sur les rôles et les implications de la famille congolaise. Peu à peu émerge le personnage d’Astrida Bwanakucha, la grand-mère de Delphine, jusqu’à présent mise à l’écart du récit familial. Delphine et Jeanne rentrent en Belgique avec l’intention de creuser l’histoire méconnue de cette femme. / Réalisation: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Mixage: Christophe Rault / Montage: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Prise de son: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Série : Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - AD LIB - Support d'artistes - Babelfish asbl - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (1/3)

Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas : Sous l'eau, les larmes du poisson ne se voient pas (1/3)

Delphine s’engage sur les traces de son grand-père, Félix Marcel, missionnaire belge parti au Congo en 1934. Elle a convaincu sa mère Amélie de l’accompagner au Congo, son pays natal où elle n’est pas retournée depuis l’âge de sept ans. Amélie y rencontre son cousin, qui a une autre vision du passé. Delphine reproche à sa mère cette rupture avec ses origines et sa famille congolaise. / Réalisation: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Mixage: Christophe Rault / Montage: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Prise de son: Delphine Wil Jeanne Debarsy / Série : Sous l’eau, les larmes du poisson ne se voient pas / Avec le soutien de ACSR - AD LIB - Support d'artistes - Babelfish asbl - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Gnawas, jour et nuit

Gnawas, jour et nuit

Dans un territoire bruxellois fertile à la création, à la diffusion culturelle et dans le contexte actuel troublé, une partie de la communauté marocaine de Belgique développe de nouvelles pratiques liées à une branche captivante de son héritage, la culture gnawa. Aujourd’hui, ses membres résistent à leur manière en transmettant localement l’esthétique envoûtante d’une musique gnawa aux origines lointaines, portée par les sonorités captivantes des instruments qui lui sont propres (le guembri, le tbel et les qrâqeb) et des chants, tout en étant bordée par la dimension physique, mystique et rituelle de ces pratiques de transe. Mohamed-Saïd, Hicham, Souhaib, Saïd et Hélène vivent à Bruxelles, où ils agissent localement, avec discrétion mais aussi avec ambition et conviction, pour la transmission d’une culture dont le rôle social et culturel participe au rayonnement global de la capitale belge. / Réalisation: Chloé Despax Julien Crespin / Mixage: Christophe Rault / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Interdit de stade

Interdit de stade

Cela fait plus de dix ans que Dylan est supporter de l’Union Saint-Gilloise. Chaque dimanche, il retrouve son groupe de supporters, les Union Bhoys, dans les tribunes du stade Joseph Marien. En 2019, quand le tribunal le condamne à une année d’interdiction de stade, la vie de Dylan est bouleversée. Histoire d’une véritable atteinte à la passion. / Réalisation: Noé Béal / Mixage: Matthieu Jacob / Montage: Noé Béal Matthieu Jacob

Ultrasonic City

Ultrasonic City

Pièce anglophone [FR] Que peut-on encore entendre dans la ville ? A quel endroit les chauves-souris et les grillons communiquent-ils ? Quels sons peut-on percevoir dans le domaine des ultrasons ? Des sons qui seraient si hauts, que nos oreilles humaines ne peuvent les percevoir. C’est ce monde sonore qu’Ultrasonic City souhaite rendre audible, pour lui redonner place en ville et dans notre monde. [EN] What do you hear in the city? What sounds are only perceptible in the ultrasonic realm, where bats and crickets communicate? Sounds which are so high, our human ears cannot perceive them. This acoustic world becomes audible in Ultrasonic City and they get their place in the sounds of the city and the world Images ici: http://gallery3.constantvzw.org/index.php/Ultrasonic-City / Réalisation: Wendy Van Wynsberghe / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -