Après avoir entendu un ami jouer Bella Ciao, dans une maison bruxelloise, et avoir éprouvé, comme à chaque fois, une émotion indescriptible, Christine van Acker a décidé de tenter de remonter jusqu’à sa source.
Cela commence, en Belgique, puis continue en Italie, au gré des rencontres, parfois imprévues, où elle découvrira l’étendue internationale de ce chant de refus et d’espoir qui fut d’abord une berceuse (comme nombre de chansons de lutte). Sergio Diotti, un ami conteur, l’a guidé et a traduit leurs entretiens, en Italie. Notamment, avec des anciennes mondines, ouvrières dans les rizières.
Quelqu’un, là-bas, nous a dit : « Il y a du sang et des morts derrière ces paroles ».
Depuis, cette chanson n’a cessé de surgir à nouveau dès qu’une colère commençait à gronder face à une injustice. De l’importance de rester attentifs à la notion de résistance à l’heure actuelle face à des oppressions dont le discernement s’avère de plus en plus difficile. / Réalisation: Christine van Acker / Production: Les grands lunaires / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - RTBF -