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2022 episodes (21)

Cœur d'aubergine

Cœur d'aubergine

Clément, trente-neuf ans, célibataire, cherche la rencontre qui va changer sa vie. Armé de son seul smartphone, il se prête au jeu de la drague et de la séduction en ligne. Bienvenue à bord de ce kaléidoscope sonore pour un voyage au centre de Grindr, un documentaire autobiographique où Clément Braive pose un regard sur sa génération et questionne le célibat et le désir. / Réalisation: Clément Braive / Mise en onde: Clément Braive / Production: L’autre / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Derrière les yeux

Derrière les yeux

J’ai toujours connu ma grand-mère, Eugénie, comme quelqu’un d’authentique, une conteuse, une bonne vivante, animée d’un esprit positif.  Lors de nos rencontres, nous échangeons sur sa vie et plus particulièrement sur la vie rurale dans les Ardennes. Elle me raconte sur le ton de l’humour comment à l’âge de 38 ans elle a perdu progressivement la vue. N’étant pas née à cette époque, j’avais envie d’en savoir davantage. Je découvre ainsi comment elle a fait face à cette perte. Et je me rends compte à quel point son quotidien est organisé en fonction de sa cécité : compter les marches, se repérer à la lumière. / Réalisation: Laure Gatelier / Prise de son: Bastien Hidalgo Ruiz / Mixage: Bastien Hidalgo Ruiz Laure Gatelier / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Francis

Francis

Francis a exercé pendant près de 30 ans un métier qui génère des images fortes. Qui prolonge la vie. Avec la courbure complexe de ses formes. Avec ses mouvements et ses inerties, ses violences et ses douceurs. Un métier qui crée et laisse des traces. En laissera-t-il lui, alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite ? On ne sait pas ce que la vie nous réserve. On ne peut pas dire qui on deviendra demain. Souvent, des choses arrivent. Des signes que l’on perçoit. Des flashs, des traces qui nous emmènent sur un chemin. Qui bouleversent nos certitudes, nos projections dans le futur. C’est l’histoire de Francis. / Réalisation: Aude Piette Jérôme Mabille / Mixage: Flavien Gillié Jérôme Mabille / Prise de son: Jérôme Mabille Aude Piette / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Aux douches

Aux douches

Bruxelles, pis­cine des Marolles. À l’écart des plon­geoirs, des bas­sins et de l’odeur du chlore, au bout d’un long cou­loir, se trouve un espace méconnu, celui des bains-douches. Dans l’intimité d’une cabine métal­lique, les 20 minutes d’eau chaude sont pré­cieuses. Sous le tumulte de l’eau, le temps s’étire, le monde se dis­sout. La parole se libère. L’eau agit comme un révé­la­teur, fait remon­ter à la sur­face des sou­ve­nirs anciens. Il y a l’intérieur et le dehors. Avant et après. Les éclats de voix de Viviane, Alfred, Eric, Leo et Marc animent ce lieu, le font résonner. / Réalisation: Corinne Dubien / Mixage: Christophe Rault / Mise en onde: Christophe Rault / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Femmes de Gilles

Femmes de Gilles

À Binche, les femmes ne peuvent pas être Gilles. Pourtant, on dit qu’un homme n’est rien sans sa femme. Dans les cou­lisses du carnaval, quatre femmes d’une même famille, quatre géné­ra­tions dif­fé­rentes, racontent leur façon de vivre cet évé­ne­ment unique dans le folk­lore belge, depuis les pré­pa­ra­tifs jusqu’au grand ras­sem­ble­ment. Autrefois, si la place des femmes au sein du carnaval était une repro­duc­tion du rôle social de la femme dans la société, aujourd’hui, il semble qu’on assiste davan­tage à un jeu de rôles accepté tant par les hommes que par les femmes. Il s’agit plus de re-vivre à l’infini les sou­ve­nirs du temps passé d’une manière col­lec­tive, et de conso­li­der les liens sociaux et fami­liaux des habi­tants à l’intérieur de la cité fortifiée. / Réalisation: Vincent Matyn-Wallecan Mélanie Godin / Production: L’Arbre de Diane / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Je parle toutes les langues, mais en arabe

Je parle toutes les langues, mais en arabe

En 2018, j’ai eu l’opportunité de séjourner dans la région de Marrakech Safi, à l’invitation des Halles de Schaerbeek. Je devais y conduire une résidence de création sur la notion de « sacré ». Or, comme souvent, et bien heureusement, j’ai dérivé. Et de ce voyage ont surgi plusieurs conversations auprès de différents « pratiquant·es » de la voix et de la parole : avec la poétesse et spécialiste du soufisme Touria Ikbal, une jeune chanteuse et un étudiant muezzin, le conteur et pédagogue Aziz Bouyabrine et plus particulièrement dans un dialogue riche et constant avec l’artiste et traducteur Noureddine Ezarraf. Ces rencontres m’ont mené des sommets du Haut-Atlas à la cavité d’une bouche, le long d’un sillon vocal qui mène du chant à la langue. Et dans les reliefs de ce sillon sont apparus, en creux, la mémoire des mots, les traces de la violence coloniale, un remède chanté, l’histoire des lettres et du cosmos. La conception de cette pièce m’a beaucoup interrogé. Notamment sur l’usage du français, ou encore sur ma justesse et légitimité à tenir un micro dans un contexte culturel dont j’étais très ignorante. Pourtant, c’est bien ce trouble, cet inconfort et ces dérivations qui font qu’elle demeure précieuse à mes oreilles.     « Je parle toutes les langues, mais en arabe » a été réalisée dans le cadre d’une résidence à Marrakech en 2018 sur l’invitation des Halles de Schaerbeek.   / Réalisation: Myriam Pruvot / Mixage: Christophe Rault / Montage: Myriam Pruvot / Prise de son: Myriam Pruvot / Production: ACSR Halles de Schaerbeek / Avec le soutien de Awaln'art - Fédération Wallonie-Bruxelles Internationale -

Yassas

Yassas

« Argo » c’est le nom d’une unité mobile médicale qui fait le tour du nord de l’île d’Eubée en Grèce pour donner des soins à des personnes isolées physiquement et financièrement. Envoyée par le CHU Saint-Pierre depuis 2017, elle tente de pallier les manques, mais que faire quand les besoins sont immenses ? Également en écoute sur la revue sonore Le grain des choses. / Réalisation: Aude Verbiguié-Soum / Prise de son: Clara Alloing / Prise de son: Aude Verbiguié-Soum / Montage: Corinne Dubien / Mixage: Aurélien Lebourg / Production: Flim! / Avec le soutien de ACSR - BIJ - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Frères

Frères

Rémi et David sont frères jumeaux. Ils sont nés une nuit de décembre 1984. Rapidement, on s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas. Les médecins ont alors posé un premier diagnostique :
 Infirme Moteur Cérébral. Leur handicap sera lourd.
 Ils ne marcheront pas et ne parleront pas. Les parents, Nadine et Michel, ne voulaient pas croire à 
ce sombre pronostic. Alors ils se sont lancés dans
 une longue bataille pour faire grandir leurs petits.   “ Dans ce récit, multiformes et prenant, de la vie de deux jumeaux nés en 1984 et identifiés comme « infirmes moteurs cérébraux », la parole est centrale, celle des deux frères d’abord, comme sujet (leur difficulté à parler), mais surtout comme matériau phonique et poétique, déclencheur d’une écoute elle-même hors norme, ralentie et rafraîchie, qui fait redécouvrir l’usage du langage.” Marie-Madeleine Mervant-Roux lors de la remise des prix au Phonurgia Nova en septembre 2020. / Réalisation: Aurélia Balboni Nicolas François / Mixage: Philippe Charbonnel / Montage: Aurélia Balboni Nicolas François / Production: Cineke / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Fonds Gulliver - RTBF - SCAM -

Rythmes (in)visibles

Rythmes (in)visibles

Comment écouter la relation entre espaces privés et publics dans la Médina de Marrakech ? Comment donner à entendre la complexe dynamique entre visibilité et invisibilité des corps genrés dans l’espace urbain ? Guidées par les oreilles et les voix de Latifa, Mina, Zahra, Meriem Saou’d, Amina, Rachida, Nadira, Khadija et Fatima, ce documentaire propose une dérive auditive dans les ruelles de la Medina de Marrakech à partir d’une perspective genrée et plurielle. En se concentrant sur l’approche orale, l’intention a été de créer un chœur multiple de voix basé sur la narration personnelle de leurs perceptions, valeurs et expériences quotidiennes de la ville, en se concentrant également sur le paysage sonore public et ses propres rythmes que ces femmes contribuent à composer. Ce projet s’inscrit dans la recherche doctorale en Arts et Sciences de l’Art menée par l’artiste entre l’ARBA et la ULB à Bruxelles: « Nouveaux genres d’écoute : voix, corps, silences et territoires ». Il a été réalisé lors d’une résidence artistique ‘LE 18’ dans le cadre du programme Qanat et en partenariat avec la Fondation Dar Bellarj à Marrakech, dans le cadre des Ateliers Collectifs.   _______________   Rencontre radiophonique avec Anna Raimondo & Salomé Voegelin   En février 2021, Anna Raimondo, l’ACSR et nadine vous invitaient à l’écoute de Rythmes (in)visibles, une dérive auditive dans les ruelles de la Médina de Marrakech à partir d’une perspective genrée et plurielle. Entre Marrakech, Bruxelles, Berlin, Paris et Mulhouze, cette écoute a été réalisée en présence de la réalisatrice, artiste et doctorante Anna Raimondo et la chercheuse, enseignante et artiste Salomé Voegelin en direct des locaux de l’ACSR. Merci à ∏Node de nous avoir permis d’émettre sur leurs ondes, à Caroline Sordia, Bastien Hidalgo Ruiz et Emma Pajevic   ACSR · Écoute collective ᴀᴄsʀ • Rythmes (in)visibles avec Anna Raimondo & Salomé Voegelin     / Réalisation: Anna Raimondo / Mixage: Bastien Hidalgo Ruiz / Montage: Anna Raimondo / Prise de son: Jeanne Debarsy Bastien Hidalgo Ruiz / Production: Deutschlandfunk Kultur – Klangkunst Radio Grenouille / Avec le soutien de ACSR - Manifesta 13 - Wallonie-Bruxelles International -

Je suis Frédéric

Je suis Frédéric

Qui est Frédéric Deschamps ? Est-il un zèbre ? Un artiste ? Un courant électrique ? Est-il un personnage principal qui mène son portraitiste par le bout du nez ?   Frédéric se raconte, se livre, se décrit. Il s’enregistre seul dans sa chambre et nous parle, il glane des sons à droite à gauche, une cafetière, une émission de télé, son père qui tousse. On recompose sa réalité à partir d’une foule de petits fragments anecdotiques tirés de son quotidien dans lequel est entremêlée sa voix qui nous parle. On glisse ainsi doucement dans son monde imaginaire, où se brouille la limite entre la réalité et la fiction. Il parle de lui, de la société, de ce qu’il vit, de ce qu’il pense. Il questionne implicitement notre société, notre réalité, notre « normalité » à travers son regard et sa différence. / Réalisation: Damien Magnette / Mixage: Christophe Rault / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Bon, Jean-Michel !

Bon, Jean-Michel !

Une cassette audio trouvée par hasard. Dessus, un homme, apparemment jardinier, s’adresse à un certain Jean-Michel et lui fait part de ses besoins et ses doutes. Intrigué par cette parole perdue, Henri décide de partir à sa recherche à bord de son camping-car. Il part alors pour Châtenay-Malabry, petite ville péri-urbaine du sud de Paris où se côtoient parcs et HLM, seul indice géographique qu’il possède. Il tient son journal de bord sur dictaphone et commente son périple. Pour reconstituer le portrait de cet homme, il va à la rencontre de jardiniers mais plus il avance, plus les indices s’accumulent et les pistes se multiplient. Il cherche un jardinier dans une ville de jardiniers. Déterminé à le retrouver, les indices le mènent finalement sur la piste d’un centre spirituel. / Réalisation: Gaëtan Arhuero Enrico D’Ambrosio Gildas Bouchaud / Mixage: Gaëtan Arhuero Bastien Hidalgo Ruiz Gildas Bouchaud / Montage: Gaëtan Arhuero Gildas Bouchaud / Prise de son: Gaëtan Arhuero Gildas Bouchaud / Composition musicale: Gaëtan Arhuero / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Je ne suis pas née femme

Je ne suis pas née femme

À 17 ans, Lucie apprend qu’elle est née avec le MRKH. Ce ‘syndrome congénital’ touche au sexe, et, par ricochet, à la sexualité et à l’identité. Cette découverte l’atteint profondément et chamboule ses préconceptions. Elle pose par écrit ses questionnements et réflexions au fil des années. À 46 ans, depuis Bruxelles où elle vit désormais, elle fait le bilan de son périple entre les tempêtes intérieures traversées et les périodes d’accalmies. Jusqu’à quel point transformer son corps pour correspondre aux attentes des autres ? La nature est-elle injuste ou est-ce notre société qui ne tolère pas assez les différences ? Cette création sonore est son ‘coming-out’ intersexe.   « Cet important documentaire, c’est la célébration d’une acception de soi, un bilan serein des épreuves franchies et, surtout, un appel puissant à se libérer des carcans qui étouffent inutilement. » Jenny Cartwright pour Tënk.ca     Être intersexe, qu’est-ce que cela veut dire ? Lucie Robet nous en parle : Les personnes intersexes naissent avec des caractères sexuels qui ne correspondent pas à la définition traditionnelle du sexe mâle ou femelle. Elles représentent 1,7% de la population mondiale. Ces variations intersexes sont un phénomène naturel qui n’a rien de nouveau. Il en existe une quarantaine environ. Être intersexe n’est ni une orientation sexuelle, ni une identité de genre. Une personne intersexe peut être hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, pan ou asexuelle. Elle peut être une femme, un homme, les deux, ou ni l’un ni l’autre. Être intersexe ne veut pas dire la même chose qu’être transgenre. Les personnes transgenres ne se reconnaissent pas dans le genre qu’on leur a assigné à la naissance et doivent bien souvent lutter pour obtenir des traitements hormonaux et interventions chirurgicales. Quant aux personnes intersexes, elles sont encore bien trop nombreuses à subir une pression extérieure pour transformer leur corps afin de correspondre aux normes binaires (mâle ou femelle). / Réalisation: Lucie Robet / Mise en onde: Yvan Hanon / Mixage: Yvan Hanon / Production: Farrago / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Fonds Gulliver -

Quand la mer se retire

Quand la mer se retire

À la veille de ses 34 ans, Aurélie apprend qu’elle est gravement malade. Un an après l’annonce de cette maladie, c’est ici que commence l’histoire. Une histoire vivante, une histoire animée, pleine d’humour et de joie, autour des moyens qui mènent à la résilience lorsque le fil vient à lâcher. Un récit sonore sur la catastrophe, sur la maladie, sur la vie, sur la mort et sur ce qu’il y a entre. Depuis l’autre côté du miroir, Aurélie s’est vue, à la fois très proche et à la fois très éloignée d’elle-même, comme si elle regardait une autre femme, vivre ce qu’elle traversait. À l’aide d’un micro elle se met à distance. Elle tente de faire d’elle même un objet curieux, un objet d’étude. Elle se dédouble alors pour mieux se protéger et finit par se rencontrer. Ensemble avec Pierre, son compagnon, ils tissent la toile d’un récit coloré qui traverse le temps, à la recherche de l’existence et d’une vérité qui leur appartient. / Réalisation: Aurélie Boudet Ecaterina Vidick  / Prise de son: Jeanne Debarsy / Mise en onde: Jeanne Debarsy / Mixage: Jeanne Debarsy / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Les mots de ma mère

Les mots de ma mère

Aujourd’hui, ma mère a tenté de payer le buraliste du village avec des billets de Monopoly, elle pensait qu’il ne ferait pas la différence. Elle est atteinte d’une maladie neurodégénérative appelée Démence Sémantique : une pomme, une chaise, une fleur sont des mots qu’elle ne connaît plus. Ma mère n’aura jamais conscience de sa maladie. Elle trouve qu’elle va très bien.   / Réalisation: Aurélia Balboni / Mixage: Philippe Charbonnel / Montage: Mathieu Haessler Christophe Rault Aurélia Balboni / Production: Cinétroupe Brouillon auto / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Fonds Gulliver -

Des chemins de traverse

Des chemins de traverse

Il existe en Wallonie comme dans beaucoup d’autres endroits, des personnes à qui l’on a transmis des prières secrètes pour soigner, soulager la douleur et les maux du quotidien. Une pratique ancestrale et vivace, qui fonctionne sans que l’on ne sache vraiment ni comment ni pourquoi. Ici on se le raconte, du presque rien qui compte beaucoup. / Réalisation: Cabiria Chomel / Montage: Cabiria Chomel / Mise en onde: Jeanne Debarsy / Mixage: Jeanne Debarsy / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

On écoute la radio et parfois on l'entend

On écoute la radio et parfois on l'entend

Si le son est une forme subtile de toucher, qu’en est-il de la radio ? « On écoute la radio et parfois on l’entend » est un exercice de style, un petit jeu d’écoutes gigognes qui essaie de saisir ce moment où une rencontre peut avoir lieu. / Réalisation: Jennifer Cousin / Prise de son: Flavien Gillié / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

À leurs corps défendant

À leurs corps défendant

Vivre sans papiers, c’est toujours risquer d’être arrêté·e, enfermé·e, expulsé·e du territoire où l’on cherche l’hospitalité. Trois personnes désignées comme « illégales » à un moment de leur parcours témoignent de leur vie emmurée par l’Europe. Souhail, Rabia et Mado racontent la violence des politiques migratoires belges. L’un, depuis l’intérieur du centre fermé, évoque les violences physiques et psychologiques. L’autre, depuis l’extérieur, relate l’angoisse du risque quotidien de l’arrestation. Et la dernière, suite à sa « libération », raconte la peur, la colère et l’espoir. / Réalisation: Pauline Fonsny Anaïs Carton / Production: CBAI Contre-ciels / Avec le soutien de ACSR - Atelier Graphoui - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - GSARA - Zin TV -

Perle

Perle

Subtitled version in English here.     La vie et le corps de Fos étaient régis par sa communauté, son père, son mari. Soumise et silencieuse, voilà ce qu’on exigeait d’elle. Pour mieux marquer cette prise de pouvoir, on lui a infligé le sceau de la soumission en l’excisant dès l’âge de 6 ans.   « Pour moi, c’était normal. En tant que Somalienne, toutes les femmes du monde sont excisées. C’est ce qu’on nous dit, quand on est en Somalie. (…) Et maintenant, je suis la seule à être excisée. Et pas seulement excisée, mais vraiment infibulée. », Fos.   Fos n’a jamais voulu être cette femme-là. Exilée en Belgique, elle réalise que le mot femme mérite une toute autre définition, qu’une femme a droit à l’intégrité de son corps et à son plaisir. Elle décide alors de reconquérir sa propre vie et de se ré-approprier ce corps meurtri. Pour cela, elle choisit la reconstruction chirurgicale de son clitoris. Tel un conte sonore, Fos se dévoile, elle nous ramène à son lointain passé, à son mariage forcé et à ce jour dont tout le reste de sa vie a découlé, à ce jour où on lui a pris sa perle. / Réalisation: Yasmina Hamlawi / Mixage: Joachim Glaude / Montage: Roxane Brunet / Production: Jackal Productions RTBF La Première / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Fonds Gulliver -

Le ventre de Paul

Le ventre de Paul

Christophe retrouve le journal de guerre de son arrière grand-père : Paul Marulaz. Accompagné par Marion Fabien et ce journal, il nous plonge dans ces mémoires, à la frontière du souvenir. Quels sont les restes de cette drôle de guerre ? Comment peut-on retrouver une famille après tant de blessures ? / Réalisation: Christophe Rault / Réalisation: Marion Fabien / Montage: Christophe Rault / Prise de son: Christophe Rault / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Naufrage en pleine terre

Naufrage en pleine terre

C’est l’histoire d’un héritage, Une sorte de conte désenchanté, transmis de mère en fille, Un tas en vrac dans lequel se noue le récit d’une famille ; L’Histoire d’un trop plein, Un empaquetage sans fin d’objets que l’on porte, que l’on pousse, que l’on tire, De caisses en carton où, entre les bibelots, s’agglutinent fantômes et souvenirs. L’Histoire aussi d’un vide, Qui, brassé par les vagues de la mémoire, refait surface, Et permet d’apprivoiser le chaos et regagner de l’espace ; C’est l’Histoire d’une tragédie du quotidien, Celle d’un paysage où l’on se noie, les deux pieds ancrés dans la matière, Il était une fois … « Naufrage en pleine terre » / Réalisation: Fanny Lacrosse / Montage: Fanny Lacrosse / Mixage: Adrien Pinet / Montage: Adrien Pinet / Prise de son: Fanny Lacrosse / Sound design: Adrien Pinet

Léon et Antoinette

Léon et Antoinette

Nés au tour­nant du siècle der­nier dans un vil­lage du Condroz, Léon et Antoinette se sont mariés en 1925 et ont fondé une grande famille. Largement sexa­gé­naires aujourd’hui, leurs enfants replongent dans le passé, esquis­sant un por­trait sen­sible qui, au-delà des anec­dotes, est aussi celui d’un monde — avec son orga­ni­sa­tion sociale, son mode de vie, sa men­ta­lité, ses codes et tabous… Tissé d’éclats de mémoire, de confi­dences éparses et de silences ver­ti­gi­neux, ce témoi­gnage poly­pho­nique est une plon­gée dans l’intime, qui fait revivre une époque révo­lue et inter­roge les traces qu’elle a lais­sées. / Réalisation: Brigitte Brisbois / Prise de son: Brigitte Brisbois Christophe Rault / Montage: Christophe Rault / Mixage: Christophe Rault / Production: ACSR Brouillon auto / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -